Tout ce qui se passe vient renforcer une réflexion qui me trotte depuis un moment,
c’est que pour gagner une lutte face au capitalisme, il faut frapper fort, mettre le paquet, à tel point que celui-ci ne puisse ni se relever, ni préparer la riposte, car quand il s’organise, c’est terrible pour nous (les gens qui ne sont rien). Les gilets jaunes ont été un magnifique moment d’espoir que « le peuple se réveille », que « la révolution commence » enfin, mais le pouvoir après plusieurs weekends de mobilisation citoyenne s’est réorganisé pour parer ces mouvements, de sorte que maintenant ce genre d’action est plus dure à organiser, et maintenant plus dure à visibiliser. Ce que je veux dire, c’est que croire qu’on va vaincre l’Etat sur la durée est une erreur, l’Etat apprend, s’organise, corrige ces erreurs. Pour avoir l’ascendant sur lui, il faut organiser quelque chose qui n’a jamais été organisé avant, quelque chose qui le surprend et qui se fait en une seul fois, pour lui mettre (symboliquement ou pas) un gros coup de massue.
Hélas je perds espoir que se genre de chose se passe de manière organisé. En tout cas, c’est souvent et peu etre même tout le temps, un choc qui fait bouger le peuple, et qu’il est obligé d’improvisé, ce qui donne des réactions assez prévisible pour l’Etat et qui nous met donc en PLS…
Biensur, on peut attendre les présidentielles, etc mais quelques choses me dit qu’on est pas sorti de l’auberge.
Paix et amour, biensur.
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