Changer de méthode

Acceuil Forums Actions Changer de méthode

4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
  • Auteur
    Messages
  • #499
    Rémi
    Participant

      Ça devient insupportable.
      On s’informe, on emmagasine des milliers d’images horribles, de prises de paroles à vomir, d’injustices de plus en plus flagrantes et assumées. Et plus on en parle, plus leur fréquences augmentent et plus nos moyens diminuent.

      Et quoi, on continue ? Jusqu’à ce que l’information soit également illégale ?
      Avec la loi sur la sécurité renforcée, ce jour est venu.
      Si hier vous aviez peur de vous rendre à des manifestations pacifiques de peur de prendre des coups, demain, nous craindrons la prison pour avoir diffusé des actes illégaux, perpétrés par ceux qui nous y conduisent.

      Rien que ce message peut y conduire.
      Et c’est la raison pour laquelle il doit être écrit.

      On a souvent tendance à nous penser en minorité. Qu’il faudrait combattre le gouvernement aux cotés de personnes qui, si elles appliquez leurs idées, devraient également être combattu.

      Nous sommes des millions. Nous n’avons pas besoin de ces mouvances qui aimeraient le pouvoir pour appliquer leur fascisme personnel. ( Anti-gay, anti-coloré, anti-femme, anti-musulmans, anti-bêtes anti-tout ! ).

      Il continue, perpétuellement, d’y avoir des espoirs légaux. Qui, perpétuellement, s’étouffent pour laisser place au suivant. Le résultat ? Un gain de temps pour l’adversaire.

      Oui, l’adversaire. C’est ce que les gouvernements sont devenus pour les peuples.
      Quand un organisme nous traite comme son ennemie, il le devient.

      Bien sur, beaucoup de choses bénéfiques se sont produites. On pourrait penser que c’est grâce à ce système que nous tentons de combattre, mais non. C’est bel et bien malgré lui.

      Nous en somme à un stade ou les peuples du monde savent qui est l’ennemie, ou plutôt ce qu’est l’ennemie. Mais l’ennemie à lui même créé et encadré nos moyens d’agir.

      Partout ils se lèvent, et partout ils se prennent des coups, finissent en prison, ou meurent.

      Notre ennemie n’étant pas une personne à part entière, mais un système, il faut attaquer son cœur.
      Et le cœur de ce système, c’est l’argent, le flouze, la maille, la caillasse, les pépettes, la thune !

      Détruire ne nous donnera pas le pouvoir à proprement parler, à nous, le peuple. Mais nous donnera le meilleur moyen de pression imaginable contre un système basé sur les biens.

      Les peuples alimentent ce cœur depuis toujours, par dépit.
      Il est temps de reprendre ce qu’on leur a donné.

      • Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 4 mois par Rémi.
      #533
      Cemil
      Maître des clés

        Salut!
        Tu vises juste quand tu dis : « les peuples du monde savent qui est l’ennemie, ou plutôt ce qu’est l’ennemie. »

        Et c’est là toute la difficulté.
        Car quand hier nous étions envahi et donc en guerre contre les Nazis allemands, l’ennemi était reconnaissable, c’était des Nazis allemands.

        Aujourd’hui, l’ennemi est presque en nous.
        Il est omniscient, c’est le capitalisme, c’est un système complexe qui a absorbé la société. Le détruire ou même le cerné est une autre paire de manches. C’est, je crois, la principale difficulté que l’on rencontre.

        Chez certains, l’ennemi est invisible. Donc inexistant. Et donc quand on leur propose l’idée simpliste que le problème c’est l’étranger précaire qui migre pour une vie meilleure, il y accède facilement.

        L’époque est sombre. Mais rien est neuf.
        Hormis le défi climatique et ses répercussions…

        En tous cas, les questionnements que tu soulèves ici, beaucoup se les pose. Chez moi, dans mon groupe d’action politique qui se réunit chaque semaine depuis plusieurs années, c’est un débat central : comment lutter efficacement? Qui, quoi cibler? Etc.

        On s’en est pris à McDo et aux élus complices, on a organisé un festival « des fainéants », ou encore des « manifs de droite », et vraiment plein d’autres trucs encore, plus simple, comme des opérations de tractage dans la rue, des manifs classiques, des conférences, des séances de cinéma, etc.

        Je ne pense pas qu’il y ait UNE façon, UNE solution, UNE méthode efficace. Mais plutôt une somme d’actions très différentes qui vont dans le même sens.

        En tous cas merci d’avoir ouvert cette discussion passionnante. 👍☺️

        #534
        Rémi
        Participant

          Hello Cemil,

          C’est exactement là ou je veux en venir.
          Ces petites actions, différentes et pas particulièrement coordonnées, m’ont fait penser, pendant un moment, que c’était le bon chemin à suivre.

          Je le pense toujours plus ou moins, mais c’est le type d’action qui pour moi est à revoir.

          Informer, titiller, alerter, ça a été fait maintes fois, et les résultats sont rares.
          D’ailleurs aujourd’hui, on enferme les lanceurs d’alerte.

          J’ai pourtant un peu de mal à dire que détruire, casser, est la solution. Et c’est pour la raison que tu as évoqué: « Aujourd’hui, l’ennemi est presque en nous. ».
          On utilise tellement le mot « violence », pour définir aussi bien une poubelle brulée qu’un meurtre, qu’on ose plus s’attaquer au matériel.

          C’est pourtant le matériel qu’ils chérissent. Et je ne me sens absolument pas « mauvais » quand je casse quelque chose. D’autant plus quand c’est pour faire plier des meurtriers par procuration.

          Je peux te demander ce que tu pense de cette « violence » ? Est-ce que tu pense que, même au stade ou on est, elle est absolument à écarter ? ( Je parle, encore une fois, de violence matérielle hein. Le but n’est pas d’être aussi con qu’eux. ).

          #621
          Didier
          Participant

            Salut,

             

            Aujourd’hui, l’ennemi est presque en nous.
            Il est omniscient, c’est le capitalisme, c’est un système complexe qui a absorbé la société. Le détruire ou même le cerné est une autre paire de manches. C’est, je crois, la principale difficulté que l’on rencontre.

            Je pense que la principale difficulté est déjà de bien identifier le problème, et ce n’est pas le capitalisme qui est un problème (ce n’est qu’un outil d’échange) mais un de ses rejetons, l’ultra-libéralisme, même pas lle libéralisme (bien que très critiquable), il y a beaucoup de théories économiques, au sein même d’une « méta-théorie » (le capitalisme), et il faut savoir qu’il y a des périodes dans l’histoire de l’humanité où le capitalisme fonctionnait très bien, sans dommage co-latéraux, c’est quand on a introduit (entre autres choses) l’usure que on a invité l’enfer sur Terre.

            Je viens de m’inscrire, du coup je réponds avec du délai, mais ça réactive le fil ;).

            Bonne Année.

          4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
          • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.