Communautarisme.

Derrière ce mot, barbare, qui se veut viser large, est en réalité décrié un unique fait : que des personnes d’origines arabo-musulmanes vivent, en France, parfois rassemblées aux mêmes endroits. Sous-entendant là un problème, en soit, majeur.

Communautarisme.

Puis, très vite, ce mot permet de délier les langues les plus vipères venant alors incriminer ces populations qui auraient, selon elles, choisi délibérément de se parquer en banlieue dans des HLM parfois, souvent, insalubres, pour y comploter le plan machiavélique d’un fantasmé Grand Remplacement.

Alors voilà, on voit très clairement que ce mot, communautarisme, sert aux personnes et groupes clairement racistes et exclusivement de droite, de paravent pratique pour discriminer une partie précise de la population française et ainsi, l’air de rien, jouer le jeu des terroristes qui souhaitent diviser les terrorisés que, consciemment ou non, nous sommes.

Jamais n’est tentée une réflexion saine et sérieuse sur ce qui a menée à cette situation délicate, conflictuelle, indigne. La guerre, les migrations dues à celle-ci, la précarisation, la mondialisation et ses nombreux laissés pour compte, la prédation du capitalisme moderne, les rapports de classes, bref, cette pensée complexe là est écartée du débat. 

Pire, ceux qui s’y essaie encore, à gauche, et je pense là à Mélenchon pour ne citer que lui, sont calomnié, traîné dans la boue, tandis que l’extrême-droite elle, est labellisée républicaine par la Macronie qui n’espère que ça, se retrouver face à elle en 2022.

Pendant ce temps là, au milieu du chaos alors créé, se gavent et s’engraissent les plus prédateurs des capitalistes. Sans scrupules, le crime leur profite. Et ils le savent. Donc l’encourage. Finançant les campagnes des libéraux jusqu’au Front National Lepéniste. 

Il faut bien comprendre ces rouages pour, dans les ténèbres qui nous entourent chaque jour un peu plus, chercher et trouver, parfois créer, la petite lumière qui saura nous guider vers un avenir meilleur EN COMMUN.

J’insiste sur « en commun », car il s’agit bien là aussi de communauté.
Mais une bien plus large, une inclusive, la communauté française toute entière. Foncièrement variée, aussi opposée sur mille choses, rassemblée sur d’autres plus nombreuses encore, mais toujours française. Éclatante de diversité.

Et plus largement encore, la communauté humaine.
Qui a bien plus d’intérêts communs (besoin d’air sain, d’eau potable, d’un travail digne, désir de bonheur, …) que de terrains de discorde justifiant la guerre civile.

Car c’est exactement ce qui nous guette si nous ne quittons pas vite cette voie d’hystérie.

Alors quand le gouvernement, par exemple au travers de Gérald Darmanin ministre de la police (!!), qui argumente une radicalisation terroriste sur base de disposition de produits alimentaires en rayon ou de choix culinaires, il cherche à isoler, à séparer une partie du peuple français du reste de la population. Le message est clair : ce gouvernement souhaite stigmatiser, diviser, terroriser.

Au profit de quoi?
D’un autre communautarisme étrangement jamais commenté. Celui des « biens nés », ghettoïsé eux aussi, eux par choix, dans leur quartiers de riches, avec leurs écoles, leurs commerces, leurs codes, leurs privilèges…. leurs médias. Leur police. Leur gouvernement.

L. De Almeida/Contrasto/REA

Cette communauté est celle qui détient le pouvoir, partout.
Politique, médiatique, industriel.
A l’échelle du pays, ils sont une poignée, mais ils sont organisé. Et pas depuis hier.
Ils vivent aux mêmes endroits, fréquentent les mêmes écoles, les mêmes dîners, se reproduisent entre eux.

Au gouvernement comme dans les médias, ils ont leur représentants, leurs porte parole, leur chiens de garde, leurs laquets. Toutes et tous bien appliqués à répandre la petite musique de soumission et de division qui leur profite. Rien n’est laissé au hasard, les complotistes parleront de grand plan mondial sataniste, moi plutôt d’organisation rationnel de sauvegarde d’intérêts de classe. Ouais c’est moins sexy, moins hollywoodien, désolé. C’est comme ça.

L’attaque au couteau de deux françaises d’origines algériennes sous la Tour Eiffel, qui se promenaient avec leurs enfants il y a quelques jours, comme celle de la mosquée de Bayonne ou de Lyon, et nombre d’autres, en sont leurs fruits. Ils sont responsables. Ils doivent alors être combattu comme tout terroriste, car c’est ce qu’ils sont.

Mes pieds sur un trottoir d’Annecy où il est obligatoire de se masquer partout en ville.

A l’heure où le couvre feu décidé par Macron et une poignée de personnes sans aucun débat à l’AN ni consentement démocratique va s’abattre sur 46 millions de français, jusqu’à ma Haute-Savoie et ses chalets perdus en montagne où il est connu que le Coronavirus sévit chaque soir pile après le travail, il est devenu fondamental de se rendre compte que nous évoluons dans un simulacre de démocratie. Nous sommes en oligarchie.

Et cette oligarchie au pouvoir, avec sa cour rapprochée, forment une communauté d’extrémistes qui échappent systématiquement à la justice et aux impôts. Ainsi, ils ont fait sécession d’avec le reste de la nation. Ne participant plus à l’effort commun mais détenant et souhaitant garder tous les pouvoirs sur nous. Par la manipulation, la fraude et la force.

Je ne sais pas comment tout ça va se terminer, par où et par quoi on va devoir passer, mais il va falloir que ça cesse. 

Pour une république libre, une et indivisible.
Au service du peuple français, un et indivisible.

Le texte ci-dessus est celui que j’ai rédigé pour cette vidéo.